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ASTATABOOPS

""POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE""
Spectacle musical – mis en scène par Guy Zollkau

astataboops

« Difficile de ne pas reconnaître sa voisine, sa soeur, sa mère, sa femme peut-être ou soi-même, dans un des trois archétypes qui sont présentés au public. La stricte et sévère qui n'hésitera pourtant pas à se faire une tête de rock n' roll.

La femme fatale, la panthère, celle qui ouvre le bal en chantant Love me tender, ses yeux noir plantés dans les vôtre au fond d'un miroir. Enfin, la gauche ; celle qu'aimerait bien qu'ose point ; celle qui, quand elle ose, est un peu « trop » parce qu'elle n'a pas l'habitude.

Ces trois femmes, toutes caricatures qu'elles sont sortent tout droit de nos vie, petites ou grandes. On les retrouve tour à tour solides comme des rocs, puis fragile comme les tintements discret des verre de l'apéro du Grand Rond. Elles naviguent entre le tragique et le comique, en permanence. Si la mécanique du rire est bien huilée et les ficelles grosse par moment, elles s'en sortent par une générosité et une sincérité de jeu exemplaires. Les personnages sont tenus jusqu'au bout et chantent l'amour, l'amour toujours, rien que l'amour, tes yeux tes bras et cætera.

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Mais parlent-t-elles de l'amour tant que ça ? Derrière cet univers chamarré, haut en couleur, plein d'une apparente bonne humeur, on sent bien que la vie n'est pas rose comme un bouton.

Elles se disputent et se jalousent, puis se réconfortent. Les coulisses de l'amour se font palpables, le making-off de l'amour plus connu sous le nom de solitude.

On pourrait penser qu'elles attendent le prince charmant mais elles sont trop cyniques, « les trios petite truites crues » , pour que ce soit vrai.(…)

Notre spectaculaire Betty Boop a des accents de rossignol et fait ce qu'elle veut de sa voix. (...)

Notre guindée Rock n'roll aurait pu jouer Phèdre avec justesse et la maladroite utilise à merveille les ficelles du clown. Son rouge à lèvre dégoulinant en forme de trace de coup serait-il un de même couleur qu'elle aurait mal placé ? »

Marcelin,« Le clou dans la planche » octobre 2009

+ de 200 représentations en France

Des algues dans le presse citron

                     THEATRE D'OBJET

mis en scène et interprétation par Maryline Petioch, François Salort et Amélie Gasparotto

Des algues dans le presse citron

150 représentations

Article du Clou dans la planche de Manon Ona.

Publié le 20 Février 2013

 

« Plein d'astuce.

Hou qu'il est mignon, ce spectacle de marionnette accueilli (…) par le théâtre du Grand Rond à l'heure de l'apéro. (…) place à un moment particulièrement croquignolet avec des algues dans le presse-citron, fantaisiste manipulation d'objets proposée par le trio d'artistes de la compagnie Dévissez vers ça (…)

 

La cuisine prend l'eau.

La marionnette est ici abordée comme on l'aime, par une recherche autour de l'objet même, une démarche axée sur le tout manipulable et le décalage ludique. Recherche menée à fond les casseroles, jusqu'à dévider la pelote de fil à rôti : toute la cuisine y passe, des fruits et légumes aux instruments de confection, en passant par l'argenterie. (…)

Tu le devines, lecteur, la compagnie a mis toute son énergie dans le décalage et la réappropriation des références visuelles, l'écriture servant surtout ici de cheville à une délicieuse invasion de l'équipement culinaire.

Si la fable est sommaire, le travail du personnage est bien là, foncièrement burlesque : tout tient au contraste entre l'objet utilitaire et la psychologie que les marionnettistes lui prêtent, volontairement à gros traits, au moyen de mouvements, de bruitages et d'inflexions de voix.

 

L'apparence d'un bricolage ne doit pas tromper : ça s'affaire en souplesse, à trois dans cet espace extrêmement réduit, et le relais de manipulation est particulièrement technique. Du reste, la scénographie et les costumes (mais oui!) misent eux-mêmes sur un grand sens du détail : lunettes microscopiques, parchemin de la taille d'un confetti, ouvrages de maquettiste. »

 La criée 

Intervention déambulatoire improbable

les crieuses.jpg

Des gouailleuses déjantées se baladent dans les rues afin de récolter
la parole des gens, qu'elle soit engagée, philosophique, amoureuse,
intestinale, au bord de la crise, revendicative, futile, larmoyante,
transgenre...
Grâce à leurs installations mobiles à roulettes , elles créent au gré de
leurs rencontres un lieu convivial sur la place publique où chacun
peut venir déposer ses mots. Devant la page blanche, les crieuses avec
leurs milles talents vous aideront à libérer vos stylos.
A des heures de criée bien précises, elles déclameront vos messages à
voix haute, à voix feutrée, à voix chantée au son de l'accordéon !

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